HISTOIRE DE NOTRE VILLAGE

Préambule

Les textes relatant l’histoire de Normanville ont été réalisés par Madame Françoise PERRIN, Monsieur Roger PELLIER et Monsieur Eric De Pertat.

Nous les remercions pour ce travail très riche et très complet et pour nous avoir permis de publier leurs textes sur le site de la commune.

Si comme eux vous avez des textes, des objets, des photos sur l’histoire de Normanville, si vous souhaitez écrire ou commenter une exposition ou participer à des interviews mémoire, n’hésitez pas à nous contacter directement à la mairie ou par mail adressé à secretaire@normanville.fr .

Résumé

Normanville signifie « domaine de l’homme du Nord ».

946, Richard 1er donne Normanville et Caër à la cathédrale de Rouen.

Roger de Beaumont qui obtint ensuite le village, le donna à saint Léger de Dreux.

À partir du Xe siècle, les familles vont se suivre.

En 1030, il y avait déjà la trace d’un fief, ce qui implique château et terres, celui-ci étant certainement bâti sur une motte féodale.

À cette époque, les habitants étaient installés sur les collines et non dans la vallée. Les trajets se faisaient par voie navigable.

Le château (fort) quant à lui, est situé en fond de vallée. Les canaux sont utilisés pour le drainage mais aussi pour la défense, en servant de barrages qui sont ouverts pour freiner l’ennemi.

De chaque côté de la vallée de l’Iton, depuis Évreux jusqu’à Brosville, sur les coteaux, les vignes servaient aussi à payer une rançon aux Anglais qui appréciaient ce vin alors que les Normands le qualifiaient d’infâme piquette!

Au XVe siècle, le petit village comprenait 28 feux, foyers qui paient un impôt, et quatre fermes tributaires du château, d’où son importance, car il servait d’avant-garde pour la ville d’Évreux.

De nouveau entre les mains des Anglais pendant quelques années, le château reste un lieu de résistance ou bien une résidence d’été ou pour la chasse. Il est rasé au milieu du XVe siècle pour être reconstruit.

Charles de Melun, un des propriétaires, demeure le plus célèbre habitant de Normanville.

Jusqu’en 1820, les Melun, les Champagne, les Leblanc du Roulet, les Boschart de Champigny dont descend Éric De Pertat, actuel résident, se succèdent.

Lors de son abandon à la fin du XVIIIe siècle, Alexandre Boschart, maire de Normanville de 1800 à 1815 montre son attachement au château. Le parc est remodelé style jardin anglais, les arbres actuels âgés de 160 ans au minimum ont été soigneusement conservés.

Le château est de nouveau rasé et les matériaux serviront à reconstruire le château suivant de 1815 à 1840 embelli avec deux rotondes.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’état-major allemand occupe le château assez proche de la base aérienne avec un accès facile. En 1944, le parc est délabré, le château vide devient, par sa nouvelle propriétaire Laure Josson, un lieu d’accueil pour mères célibataires appelé l’Abri. Cette activité cesse au bout de dix ans.

Marie De Pertat, grand-mère d’Éric De Pertat, le cède avec le parc pour une maison de retraite destinée aux personnes de condition modeste. Elle sera fermée à la suite de l’assassinat de Jean de Broglie en 1976.

Le parc a servi également de cynodrome pendant quelques années pour distraire les résidents.

En 1982, le château sera de nouveau démoli.

Ne restent aujourd’hui que les communs anciennement laiterie et écuries rénovés qui servent de logements où réside actuellement Monsieur Eric de Pertat et sa famille.

Dernière mise à jour le 02/10/2020